Édition 2012
Artiste et productrice récompensée aux Grammy et Tony Awards, ambassadrice des Nations Unies, officier des Arts et des Lettres, Dee Dee Bridgewater est aussi la première Américaine à être membre du Haut Conseil de la Francophonie. Grande diva au scat inventif et puissamment rythmique,
elle a rendu ainsi souvent hommage à ses aînées, telle Ella Fitzgerald avec le disque « Dear Ella » en 1997 qui lui valut un Grammy.
Pour son premier concert en France en 2012, Dee Dee Bridgewater à choisi le festival Palais en Jazz
pour présenter son dernier album « Midnight Sun » aux cotés de Jaz Sawyer, Edsel Gomez, Craig Handy et Kenny Davis.
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Son intérêt et sa passion pour le Jazz lui viennent de son père, Clint Eastwood, qui lui transmi cette fièvre de la musique afro-américaine
à travers des légendes tels Count Basie, Duke Ellington, Buddy Rich…
Compositeur et arrangeur des bandes originales de nombreux films, dont certains réalisés par son père, tels « Mystic River », « Million Dollar Baby »
ou encore « Gran Torino », Kyle Eastwood est également un artiste à la discographie florissante avec « From There to Here » sorti en 1998, « Paris Blue » en 2004,
« Now » en 2006 et « Metropolitain » en 2009.
Le jeune bassiste et contrebassiste présentait son dernier opus « Songs From The Château » au Palais de Compiègne le 30 Juin 2012,
accompagné par Martyn Kaine, Graemes Flowers, Graemes Blevin et Andrew McCormack.
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Chanteur, compositeur et pianiste, Peter Cincotti lance sa carrière dès son plus jeune âge, initié par Harry Connick Jr. avant de rentrer à la Manhattan School of Music.
Son premier opus, « Peter Cincotti », produit par Phil Ramone, recueil de standards populaires de Jazz et de quelques compositions personnelles,
se hissera au top des Charts français, propulsant alors le jeune artiste.
Après un second album intitulé « On the Moon » paru en 2004 et « East of Angel Town », troisième opus dépassant les frontières du Jazz en y mêlant blues, pop, rock et funk, Peter Cincotti a présenté « Métropolis » le 29 mai 2012, composé de 12 chansons entièrement écrites par le crooner.
Peter Cincotti est venu présenter ce dernier album, résolument Pop, le 29 Juin 2012 dans le cadre de Palais en Jazz, unique date française de sa tournée mondiale.
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Édition 2013
Une formation classique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris destinait initialement le musicien Manu Katché à la noble carrière de percussionniste au sein d’un orchestre symphonique. Probablement est-ce là que naquit le son « Katché », faisant de son coup de baguette une empreinte reconnue entre mille
par les mélomanes avertis. Un coup de baguette qui va le détourner du classique pour le mener au Jazz puis au pop-rock.
Le son très particulier de ses « drums » lui ouvrira les portes des studios et des grandes scènes internationales aux côtés de stars du pop-rock. Ainsi va-t-il enregistrer pour Joni Mitchell, Sting, Dire Straits, Paul Young, Tracy Chapman, Youssou N Dour, sans oublier pour autant ses camarades francophones, car il retrouvera entre deux,
Véronique Sanson, Francis Cabrel, Laurent Voulzy, Stephan Eicher, Michel Petrucciani…
Salué, récompensé, autant comme musicien exceptionnel que compositeur de talent, Manu Katché ne renonce jamais pour autant à ses premières amours, le Jazz ! En témoigne la création de son groupe « Manu Katché Tendances » en 2004, avec lequel il entreprend des tournées internationales et son appétit pour le « Jazz nordique »
du saxophoniste norvégien Jan Garbarek avec son album, « Neighbourhood » en 2005.
Après « Playground », sorti chez Universal en 2007, « Third Round », sorti en mars 2010, Manu Katché revient avec son tout dernier opus,
sorti le 29 octobre 2012 et intitulé, en toute simplicité, « Manu Katché ».
Invité par Peter Gabriel pour la tournée anniversaire de « So » en Amérique du Nord,
Manu Katché est repassé par la France ravir les spectateurs de Palais en Jazz le 28 Juin 2013.
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Fille de la diva Dee Dee Bridgewater, qui foula la scène de la première édition de Palais en Jazz le 30 Juin 2012 et du réalisateur Gilbert Moses, China Moses fut initialement tentée par le R&B, où sa voix profonde fit des merveilles. Sous ce genre, elle sortira ainsi « China » en 1997, « On Tourne en Rond » en 2000 et « Good Lovin » en 2004.
En 2006, China Moses créée le spectacle « Gardenias for Dinah » avec le pianiste nîmois Raphaël Lemonnier. De cette collaboration découlera
un album hommage à Dinah Washington, « This One’s for Dinah », sorti le 9 Mars 2009 chez Blue Note Record.
Après un passage sur MTV, mais également sur Jazz Radio, ou elle animera « Made in China » durant une année, China Moses rejoint les équipes du Grand Journal de Canal + où elle fera partager son amour de la musique en tant que chroniqueuse de 2011 à 2012. De ses rencontres avec Fabe, La Caution, André Manoukian ou encore Raphaël Lemonnier est né « Crazy Blues », album sorti en novembre 2012 rendant hommage aux plus grandes voix du blues et de la soul, album que China Moses
est venue présenter le 29 Juin 2013 sur la scène de Palais en Jazz.
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De la musique classique que savourait son père, Dominique Fillon a retenu le piano.
Durant dix années ombre porteuse de musiciens tels que Bernard Lavilliers, Michel Fugain, Jimmy Cliff et quelques autres, découvreur de Sanseverino, compositeur, arrangeur, Dominique Fillon est avant tout pianiste de Jazz. De ces musiciens qui dépassent les frontières et les genres. De ceux dont la date et la ville de naissance résonnent comme une anecdote. Dominique Fillon contourne soigneusement les routes balisées, les prédispositions. Dominique Fillon aime à tisser des passerelles
entre les cultures et les continents du monde entier.
Après avoir découvert et réalisé les trois premiers albums de Stéphane Sanseverino, « Le Tango des gens », « Les Sénégalaises » et « Exactement » sorti chez Sony Music, Dominique Fillon composera « Détours », son premier album sorti en Mars 2007. Sur ce disque, il invitera quelques pointures, parmi lesquelles Steven Rodby, contrebassiste du Pat Metheny Group, Steve Shéhan, Stéphane Huchard, Jean Philippe Fanfant, Luiz Augusto ou encore Franck Tortiller, vibraphoniste et compositeur de talent.
Deux ans plus tard, Dominique Fillon composera « Americas », puis durant une tournée au Japon, un label Japonais lui commandera un album en trio.
Cet album, enregistré dans son studio avec le bassiste, contrebassiste, compositeur et arrangeur Kevin Reveyrand et Francis Arnaud, batteur, portera le nom de «As it comes».
Avec des titres aux noms évocateurs tels «Song for Aké» composé pour son épouse Japonaise, «Al mood samba» hommage à Al Jarreau, «Letter to M», lettre à Michel Petrucciani, «The Jacket», «Samberland », dans la grande tradition du trio de Jazz, Dominique Fillon présente 10 nouvelles compositions et une reprise swing de son «Détours».
Alors en tournée à Singapour, en Malaisie et en Australie, Dominique Fillon et son quartet sont repassés par la France
afin de se produire sur la scène de Palais en Jazz, le 29 Juin 2013.
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Mariama est née au Sierra Leone et a grandi à Cologne.
Sa voix a la couleur des terres africaines, la douceur et la limpidité des voix pour lesquelles on a inventé le lied, jadis en Allemagne. On y perçoit aussi le grain des divas du Jazz ou de Tracy Chapman, la gouaille des grandes faiseuses de tubes de Londres ou de New York, la profondeur spirituelle du reggae ou de la soul old-school. Elle avoue volontiers son tempérament de fan, ses passions soudaines, exclusives et successives de passionnée de musique depuis sa plus tendre enfance, pendant laquelle le petit déjeuner du dimanche matin se déroulait rituellement en écoutant toujours le même album de Miriam Makeba, la star sud-africaine.
Elle a aimé avec ferveur Elvis et Les Beatles, Stevie Wonder et Michael Jackson, MIA et Dizee Rascal, Joni Mitchell et Bob Dylan, dansé tous les week-end dans des clubs de dancehall, découvert le groupe allemand Ton Stein Scherben longtemps après la mort de son leader Rio Reiser, confesse avoir écouté Green Day et les Foo Fighters….
Suite au succès des quatre titres qui constituèrent sont premier EP, Mariama est venue présenter sur la scène de Palais en Jazz, le 28 Juin 2013,
les douze créations personnelles de son album « The Easy Way Out », sorti chez Wagram Music.
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Édition 2014
Thomas Dutronc effectue un premier pas dans la musique en collaborant avec son père, Jacques Dutronc, sur l’album de ce dernier « Brèves Rencontres » en 1995. Il se lance également dans l’écriture, composant pour l’opus « Mademoiselle » de Henri Salvador. Par ailleurs, le jeune homme participe à deux bandes originales de films
aux côtés de son ami Mathieu Chédid : « Toutes les filles sont folles » de Pascale Pouzadoux et « Les triplettes de Belleville » de Sylvain Chomet.
En plus de sa carrière musicale, Thomas Dutronc se lance dans le cinéma, décrochant un rôle dans « Le derrière » de Valérie Lemercier en 1999 et « Confessions d’un dragueur » d’Alain Soral en 2001. Sa carrière solo ne débute qu’en 2007 avec la sortie de son premier album « Comme un manouche sans guitare », sur lequel il y signe douze des treize textes. Deux mois après sa sortie, l’opus est certifié disque d’or avec 400 000 exemplaires vendus. Le public accueille avec chaleur cette variété teintée de jazz manouche aux textes ciselés, comme dans les singles « J’aime plus Paris » et « Comme un manouche sans guitare ».
Plébiscité par le public et soutenu par la critique, le musicien est nominé aux Victoires de la Musique 2008,
dans les catégories album révélation de l’année et artiste révélation du public.
En octobre 2011, Thomas Dutronc revient avec « Silence on tourne, on tourne en rond », écoulé à 180 000 exemplaires.
Spécialiste de la scène, Thomas Dutronc se produisait sur la scène de Palais en Jazz, le 27 Juin 2014.
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On ne connaît jamais tout à fait un compositeur qui a créé deux cent cinquante musiques de films, des chansons, des opéras ou des albums de Jazz cultes…
Fils du compositeur Raymond Legrand, Michel Legrand est très jeune un pianiste virtuose, un accompagnateur recherché, un chef d’orchestre vedette et un musicien de Jazz coté. Au cours de sa carrière, Michel Legrand enregistre et travaille auprès de Miles Davis, Barbra Streisand, Stan Getz, Sarah Vaughan, Frank Sinatra, Oscar Peterson…
Dès le milieu des années 50, il devient un compositeur de musiques de films en vue, notamment grâce au succès du film de Jacques Demy « Les Parapluies de Cherbourg ».
La première musique qu’il compose pour un film Outre-Atlantique, « L’Affaire Thomas Crown » de Norman Jewison, lui vaut un Oscar.
La curiosité musicale de Michel Legrand et son goût de l’innovation l’ont fait osciller entre des tendances très diverses ; compositeur, arrangeur, orchestrateur, il est aussi un chef d’orchestre estimé et un pianiste virtuose de Jazz. Michel Legrand a dirigé entre autres les orchestres de Pittsburgh, du Minnesota, de Buffalo, de Vancouver,
de Montréal…
Palais en Jazz vous a accueilli une légende, le 28 Juin 2014.
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Édition 2015
Bénabar fait partie de ces artistes qui comptent. Il est de ceux dont la notoriété va au-delà de la casquette de chanteur.
Il y a moins d’un an, Bénabar terminait tout juste sa dernière tournée « En Aparté », une tournée durant laquelle certains ont eu le privilège de découvrir « Paris By Night » !
Après avoir publié en 2014 « Inspiré de Faits Réels », son septième opus déjà vendu à plus de 175 000 exemplaires, porté par les singles « Paris by Night » et « Le Regard », Bénabar a repris la route pour une « Tournée de Faits Réels » qui passa par Palais en Jazz le 26 Juin 2015.
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Près de deux années après avoir été nommé Artiste de l’UNESCO pour la Paix et porte parole du projet La Route de l’Esclave, le célèbre musicien de jazz américain, compositeur, producteur et animateur de radio Marcus Miller revenait avec un nouvel album baptisé « Afrodeezia » et une tournée internationale
naturellement intitulée « Afrodeezia Tour ».
Avec Afrodeezia, son premier disque signé sur le légendaire label Blue Note Records – fondé en 1939 à New York par Alfred Lion et Max Margulis – Marcus Miller retourne aux sources des rythmes qui ont imprégné sa vie. Cet album singulier dans la discographie du bassiste et qui joue également de la clarinette basse va puiser dans les traditions rythmiques et harmoniques des musiques issues du mélange culturel que le commerce esclavagiste a entrainé. Marcus Miller est allé à la rencontre de musiciens africains, associant leurs sonorités à celles de sa basse. Mais on entend aussi dans cet album les rythmes du Brésil, de la Caraïbe et ceux des musiques urbaines américaines,
grâce à de très nombreux invités.
Marcus Miller se produisait sur la scène de Palais en Jazz, le 27 Juin 2015.